...et pleins d'achats livresques au Salon du livre de Paris !!!
Hier matin, réveil affreux à 6h du mat', mais pour une fois, je n'avais pas la grimace malgré cette heure indécente, car j'allais me préparer pour aller au...
Ce fut une première fois pour moi, et mon premier constat est celui-ci: nous avons beau dire, je vais lire le programme sur le net, voir qui y sera, prévoir les dédicaces que je ne veux pas manquer...un novice ne peut imaginer l'ampleur de la tâche une fois sur place.
Je vais vous présenter ça sous forme de reportage photo...
Les pieds dans le salon aux alentours de 11h, la tête tourne...où aller? Que voir en premier?
Le premier aperçu s'est fait en flânant le long de l'allée nous menant tout droit vers le carré attribué aux Lettres nordiques, invitées d'honneur de cette édition. Au passage, un petit coup d'oeil à un illustre homme présent pour la dédicace de livres en mémoire à sa courrière...
Raymond Poulidor
Ils y ont mis le paquet, ça je peux le g arantir, du polar gore à tout va, du roman sortant des cinq pays à l'honneur: l'Islande, la Norvège, la Suède, le Danemark et la Finlande.
Ma mission initiale était de revenir avec deux bouquins, un broché (celui du mois de mars!) et un poche. Je voulais aussi avoir un polar nordique, sans pour autant tomber dans les scènes trash d'organes dans des bocaux (ça c'est d'un auteur islandais du nom d'Indridason et La cité des jarres BRR!). Sentant mon appétit grandir, grandir, mon choix s'est arrêté sun un des auteurs vedettes de ce salon, le danois Jens Christion Grondahl et son roman Quatre jours en mars, et pour le roman noir, j'ai jeté mon dévolu sur Brouillages, de l'islandais Jon Hallur Stephansson (petite histoire amusante à son sujet, il est le traducteur de J.K.Rowling en islandais!)
Déjà, après ces achats, je me sentais mieux. Mais la journée était loin de se finir et mes deux achats ont déjà été "commis". Flânant le long des divers éditeurs, de nombreux ouvrages me guettaient, sans que je lâche prise.
Une des missions que je m'étais assignée consistait à recueillir la signature d'Eric-Emmanuel Schmitt dans mon ouvrage Quand je pense que Beethoven..., la dédicace ayant lieu à partir de 13h30 sur le stand d'Albin Michel. A ses côtés, Zoé Shepard...et ma soeur a fait le bon choix, elle a attendu bien moins de temps que moi pour avoir la paraphe de cette femme, par ailleurs hilarante dans son récit de vie de fonctionnaire! Pour E-E Schmitt, le contact avec une autre lectice a permis de se relayer dans l'attente, au lieu de s'enraciner pendant au total deux heures...mais le jeu en valait la chandelle mesdames, car discuter avec ce personnage pendant quelques minutes, c'était vraiment intéressant (je remercie par ailleurs le destin qui m'a lancée dans le journalisme car sans ça, j'aurais juste dit "Valentine" en tendant timidement mon ouvrage).
Zoé Shepard
Eric-Emmanuel Schmitt
A leurs côtés, il y avaot une autre très longue file d'attente pour une femme que tout le monde connait...
Amélie Nothomb
Et le périple continue, avec une petite visite au GIGA stand de la Normandie, car même si je m'étais rendue à la conférence de presse présentant ce stand, jamais je n'aurai imaginé qu'il était aussi grand. Et comme mon cerveau est particulièrement lent parfois, je me demande comment ça se fait que des Rosa Candida y sont empilés ainsi que quelques autres romans de l'éditeur Zulma...ceci jusqu'à ce qu'on me dise que l'auteur de ce roman que j'ai adoré est devant mon nez...au milieu du stand de ma Normandie, et que mon livre est chez moi, à Rouen (je me console en me disant qu'elle est à Rouen jeudi prochain)!
Audur Ava Olafsdottir
Un petit coup d'oeil sur la magnifique collection de Zulma...vous ne la trouvez pas belle vous?
Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin...ma soeur et mon ami partent, nous restons en couple dans le salon pour quelques heures encore, moi avec la charge de faire mon posible pour voir Sofi Oksanen, son livre à la main, et tenter de pêcher une dédicace pour grande soeur, le noeud au ventre en me disant que je vais y laisser mes dernières heures de salon en faisant la queue pendant des heures encore...
En fait d'une signature, j'en ai récolté trois...la première, qui m'a fait sourire, de Nelson Monfort qui présentait sur le stand de France Télévision sa méthode Nelson pour parler anglais ou espagnol, une de Jens Christian Grondahl que j'ai vu derrière un mur de personnes venues pour Ingrid Bétancourt (ouf je l'avais déjà vu au Havre)...et j'ai réussi à accoster Sofi Oksanen à la sortie de sa conférence, juste avant la séance de dédicace, au prix d'une partie d'escalade sur les banc du forum où elle se trouvait, et un peu de jeu de coudes pour arriver à mes fins...mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour sa soeur non!?!
Petite discussion (en français!) avec Nelson Monfort
Grondahl paraphant mon bouquin alors que je me fais écraser par tous ceux voulant voir Ingrid Bétancourt.
Les rencontres avec les éditeurs se sont faites ensuite à un rythme plus lent, les jambes devenant lourdes, les sacs aussi...Après un crochet aux Editions Autrement, j'ai aperçu Matthias Malzieu en dédicace au stand Flammarion ainsi que Katerine Pancol, très attendue, au stand Albin Michel, ou encore Guillaume Musso et Katarina Mazetti.
Matthias Malzieu
Katherine Pancol
Guillaume Musso (également très plébiscité!)
Katarina Mazetti chez Actes Sud
Je n'ai pas tenu ma promesse de ne prendre que deux livres et je me suis également offert chez Christian Bonneton, un guide sur Paris weekends à thèmes. Ethnique, insolite, fashion, culture, nature..., j'ai résisté devant un autre guide sur les traces des écrivains ayant foulé le sol de la Normandie, et je me suis accordée un thriller norvégien, par Jo Nesbo: Le bonhomme de neige (en cadeau j'ai eu par ailleurs Il pleut des étoiles dans notre lit, un recueil gratuit présentant cinq poètes du Grand Nord, et qui n'était pas distribué à mon premier passage au pavillon nordique!).
En bilan de journée je dirai que je me suis véritablement régalée durant cette journée, voir autant de personnes en si peu de temps, c'est tellement improbable qu'aujourd'hui j'ai du mal encore à
le réaliser. J'ai même croisé Thulliez ou encore Charles Aznavour, j'ai vu le plus petit livre du monde...
Je dis rendez-vous l'année prochaine, pavillon 1, parc expo de Paris!
Et je vous montre ceux qui peuplent ma bibliothèque depuis hier...