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Les Quotidiennes de Val

Les Quotidiennes de Val

... c'est l'histoire d'une lectrice, d'une fille se promenant, allant au cinéma, poussant parfois ses coups de gueule,ou dévoilant ses coups de coeur...Pour au final, partager ce qui anime le quotidien...


Les mots entre mes mains, de Guinevere Glasfurd - rentrée littéraire 2016

Publié par Valou076 sur 1 Novembre 2016, 00:00am

Parmi les rendez-vous de la rentrée, il y en a un qui est devenu un incontournable pour nombre de lecteurs : les Matchs de la Rentrée littéraire, par Price Minister.
A l'occasion de la rentrée littéraire 2016, 12 ouvrages ont de nouveau été proposés aux lecteurs et lectrices, pour tenter d'en remporter un, et de participer à un concours de la critique, autour des différents titres.

Pour ma part, ce rendez-vous est un peu celui de la découverte. Là o certains se tourneront vers les romans d'auteurs réputés et attendus pour des prix, je profite de l'occasion pour découvrir celles et ceux que je ne connais pas encore, à l'exemple de l'année dernière, avec Les assassins, de R. J. Ellory (oui oui, c'était une découverte pour moi, mieux vaut tard que jamais !). Cette fois-ci, mon choix s'est tourné vers un roman choisi par Leiloona, et qui promettait de m'emmener dans les Pays-Bas du 17e siècle, aux côtés de Descartes : Les mots entre mes mains, de Guinevere Glasfurd.
Nous sommes ici dans un roman qui traite d'une histoire qui s'avèrerait vrai : celle d'une passion entre le célèbre philosophe français René Descartes, et Helena, une jeune servante qui travaille dans la maison où réside celui qu'elle nommera "Le Monsieur". Dans un monde où la femme ne doit se contenter que d'une vie fite de cuisine, de ménage et de tenue d'un logis, Helena a les doigts qui fourmillent, et l'envie de tenir l'une de ces plumes entre les mains, de tracer autrement que dans la paume de sa main les mots dont elle a appris elle-même le tracé de chaque lettre. Mais est-ce la place de la femme du XVIIe siècle à Amsterdam ? Est-ce la volonté de Dieu de laisser une femme s'instruire. Autant de questions auxquelles Helena devra apprendre, plus ou moins malgré elle, les réponses.

Photo : Stefano MasseIl faut partie de ces romans que l'on ne croise pas trop depuis la fin août 2016, et la sortie de plusieurs centaines de romans, pour la traditionnelle rentrée littéraire. Quand j'ai vu qu'il ne me restait que quelques jours avant de rendre mon avis sur ce roman, et surtout, pour le lire, je me suis dit que je ne l'aurais jamais lu à temps. Et pourtant...

Très vite je me suis prise au jeu de ce récit autour de la vie d'Helena, cette jeune servante envoyée à Amsterdam pour trouver un travail dans la maison d'un libraire, qui aurait vécu une relation amoureuse avec Descartes. Vous savez, celui qui vous a hanté durant vos cours de littérature avec son fameux Discours de la méthode...
Là où l'on pourrait croire qu'il s'agit d'une simple réappropriation de l'histoire du penseur français, Guinevere Glasfurd présente les preuves de ses recherches, et profite d'éléments attestant de l'existence de cette Helena dans la vie de René Descartes, pour créer un univers autour de cette relation entre un Français et une Hollandaise, entre un écrivain et une servante, entre un catholique et une protestante... Autant de différences qui n'auront pas pu séparer ces deux être que rien ne réuni.
Là où certains pointeront peut-être des approximations, des erreurs (peut-être), ou tout simplement le manque de données historiques, je répondrais que, de mon coté cette lecture a été très plaisante, réjouissante même. Un roman sans prétention, qui ne se donne pas des airs de ce qu'il n'est pas, une simple biographie du philosophe, ni un mémoire de recherche sur cette période historique.
Guinevere Glasfurd délivre en quelques 400 pages sa vision de ce qu'aurait pu être la vie d'Helena et de Reé Descartes, dans une société hollandaise du XVIIe siècle, le tout sous la forme d'un roman, une forme qui permet, avant tout, d'imaginer, de rêver...
Si ce n'est certes pas LE roman de mon année de lecture, je garde en souvenir de très beaux moments de lecture, le matin au réveil, ou durant une pause avant la reprise du boulot. Un livre que je recommande, à celles et ceux qui veulent voyager un peu, entre leurs obligations.

Merci à Préludes éditions, et à Price Minister de m'avoir permis de découvrir le premier roman de cet auteur, par le biais des #MRL16.

 

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J
J'ai beaucoup aimé, il m'a rappelé La jeune fille à la perle que j'avais beaucoup aimé!
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A
Une lecture qui fait voyager, super !
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L
Un très joli roman !
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T
Je suis d'accord avec toi, c'est justement parce que c'est un roman, et non une biographie, qu'il est plaisant à lire, qu'il permet de s'évader dans l' Amsterdam du 17e!
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