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Un prix des lecteurs de L'Armitière qui démarre très fort pour moi ! Il était un des titres qui m'intéressaient le plus lorsque j'ai vu la sélection pour la première fois.
Karl Taro Greenfeld nous emmène au cœur d'un quartier new-yorkais, Tribeca. Dans cet endroit vivent hauts fonctionnaires de la finance, des banquiers, des "bobos" vivant dnas leur petit monde tranquille, coupé du reste de la ville, comme si ce quartier se suffisait à lui-même. Parmi cet ensemble d'habitants, un groupe de pères de famille, d'horizon et d'activités professionnelles divers, se retrouvent régulièrement pour un petit-déjeuner en ville, après avoir conduit leurs enfants dans une école commune à tous.
S'ils sont du même quartier, si leurs enfants sont dans le même établissement scolaire, ceci n'empêche pas que l'on peut se demander ce qui a bien pu les pousser à se réunir régulièrement. Un sculpteur, un photographe, un spécialisé dans les montages sonores, des riches par mariage, ou alors par magouilles immobilières...
Dans les premières pages du roman, un plan de ce quartier permet de localiser où chacun habite, et où se trouve les différents lieux de rencontre proposés dans le roman. Les chapitres permettent ensuite de rencontrer chacun des différents protagonistes de l'histoire. Comme une nouvelle sur la vie de chacun, tout en faisant avancer la vie de quartier, le quotidien de chacun, et les histoires qui les lient tous.
Certains de ces personnages m'ont plus plus que d'autres, bien entendu, chacun a ses caractéristiques, ses manies ou ses envies qui parlent plus ou moins au lecteur.
C'est quelque chose que j'ai vraiment apprécié à la lecture de ce roman, la possibilité de lier des hommes et des femmes si différents, au profil si singulier pour la plupart que l'on se demande comment l'auteur a pu lier ces personnages entre eux...pour le meilleur et pour le pire.
Un roman subtil, et incroyablement discret sur la toile, à mon avis. J'ai été pour le moins surprise de voir que la première entrée google avec son titre mène... sur l'article de mon blog présentant le prix des lecteurs de l'Armitière. C'est pourtant une belle découverte que j'aimerai voir un peu plus mis en avant car ça vaut vraiment le coup de voyager aux côtés de Karl taro Greeenfeld, "Peintre" de la société new-yorkaise, l'auteur nous montre que, malgré tous les avantages qu'une famille peut avoir, on cherche toujours ailleurs, et que personne n'est épargné par l'envie de suivre ses travers, et ses pulsions cachées.
Une lecture qui boucle mon premier objectif de cette rentrée littéraire en validant le premier pourcentage. En route vers les 2 % !