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Douglas Kennedy fait partie de ces écrivains dont un de ces romans vous attends souvent, bien en place dans votre bibliothèque, jusqu'à ce que l'envie de plonger dans un de ses livres vous prenne. En ce qui me concerne, ma dernière expérience avec l'auteur remonte à la sortie de son roman Cet Instant-là, se déroulant en Allemagne. Depuis, nada !
Il faut dire que je l'avais découvert avec un roman que j'avais adoré, La Poursuite du bonheur, et que je n'avais jamais vraiment pu en aimer un de lui autant que celui-ci.
Cette envie de retrouver Douglas Kennedy s'est résolue avec Une Relation dangereuse, roman que j'avais acheté lors d'une séance de dédicaces à Rouen, en compagnie de George.
Nous sommes dans le monde d'aujourd'hui, en Afrique, aux côtés d'une journaliste correspondante de presse, Sally, pour un quotidien américain, et détaché sur tout le continent africain. Lors d'un reportage à risque, elle rencontre le journaliste britannique Tony. Désinvolte, professionnel et charmeur, le courant a vite fait de passer, et l'amour s'en mêle, petit à petit. Alors que le couple s'installe rapidement et qu'un enfant est annoncé, les relations s'étiolent, et l'ambiance devient plus lourde entre elle et lui. Au point où le jeu pourrait bien finir par être dangereux.
On va le dire très clairement, cette lecture n'a pas sonné le grand retour de Douglas Kennedy parmi mes favoris. Au contraire, elle m'a plutôt déçue.
J'étais pourtant très bien partie. Installée dans un bar, un Perrier menthe à proximité (sobre la fille !), j'ai découvert Sally et Tony en étant très vite séduite par les personnages. Des journalistes de terrain, sur des reportages de guerre, une autre vision de ma profession (même si elle pouvait aussi être un peu caricaturale par endroit !), et cet univers si différent qui fait que le voyage est lancé.
Puis, vient le déménagement à Londres. Et, là, les affaires commencent à partir en sucette ! Crise dans le couple, dépression pré-natale, post-natale, avec un accouchement difficile entre deux, du valium, de l'hôpital, des crises, un enfant qui démarre pas très bien dans la vie... aaahhh au secours lâchez-moi !
Je résiste, je résiste, en me disant d'une page à l'autre que ça ne peut que s'améliorer.. j'attends, j'attends... Et finalement l'intérêt revient, à 100 pages de la fin, dnas un livre qui en compte plus de 500 !
Si la dernière partie était intéressante, quasiment les deux tiers de ce récit ne m'ont pas touché, l'ennui n'était jamais très loin.. et surtout le désintérêt pour des faits tels que la dépression post-natale, et les difficultés à devenir mère. C'est un sujet qui ne m'accroche pas, et que je ne pensais pas voir apparaître ici... Peut-être ai-je mal lu entre les lignes de la 4e de couverture ?
En attendant, le roman m'a déçu, alors que c'est un auteur que j'apprécie. Il va falloir que je rectifie le tir.. mais avec lequel ?
Et vous, qu'avez-vous pensé de celui-ci ? Quel est votre roman préféré de Douglas Kennedy ?
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