Aujourd'hui, ce juin est consacré à Sherlock Holmes "dans tous ses états", dans le cadre du mois anglais. Avant même de voir que ce rendez-vous était défini, j'ai emprunté cette bande dessinée, adaptée d'un roman.
Alors que Watson est déjà âgé, il raconte à son ami Conan Doyle une aventure du détective Sherlock Holmes, que, jusque là, personne ne connaissait encore. En effet, avant de mettre un terme définitif à ses aventures, cet homme perspicace doit relever el plus grand défi de l'époque : appréhender celui qui tout le monde connait sous el nom de Jack l'Eventreur.
Qui est-il ? Pourquoi s'acharne-t-il autant sur ses victimes ? Quel est son but ? De quel milieu sort-il ?
Autant de questions auxquels il peut être difficile d'ajouter des réponses.
Au fil des pages, nous découvrons les premières victimes de ce sinistre personnage; Le dessin est brut, sombre et assez angoissant. Les premières pages ont été assez difficiles à avaler, le temps de se faire à ce papier sombre, et à cette impression que les dessins ont été faits côté grain d'une feuille Canson.
Sinon, nous retrouvons le Sherlock un peu joueur dans ses investigations, moqueur envers Scotland Yard complètement dépassée par les événements, amateur de substances illégales...
C'est aussi un pan de l'histoire de Londres qui se dévoile sous nos yeux, dans toute son horreur. Nous n'échappons pas aux plans terribles sur ces femmes complètement massacrées, et ça c'est assez lourd à "avaler". Je ne peux pas dire avoir pris plaisir à lire cette bande dessinée, tant son atmosphère est sombre, violente,et malsaine. C'est surtout ce côté malsain qui m'est resté en travers de la gorge, non pas pour le dessin lui-même, mais l'histoire en générale.
Le rebondissement m'a surprise, car, je ne m'y attendais pas, et qu'en plus, j'ai lu les dernières pages passivement. Quand j'ai vu ce qui se passait à la toute fin, je suis restée à plat !
Une découverte assez difficile donc, qui ne m'invite pas vraiment à lire le roman, pour ne pas avoir à m'imaginer, de nouveau, ces femmes éviscérées dans les bas-fonds de Londres.
C'est une nouvelle contribution au Mois Anglais, pour lequel je n'arrive pas à avancer mes lectures. J'espère avoir l'occasion de faire deux ou trois autres billets !