Il y a des livre que l'on doit lire depuis des mois, des années. Et puis le monde du cinéma met son nez là-dedans, et vient le dilemme de savoir si l'on lit le livre d'abord, où si l'on craque pour voir ce film. C'était le cas, dernièrement avec la nouvelle adaptation du roman de Francis Scott Fitzgerald Gatsby le Magnifique. Elle a été projetée à l'ouverture du festival de Cannes. et je n'ai jamais su prendre ce livre, pour découvrir son histoire au fil de ses pages. Mais à côté de cela, il y avait Baz Luhrmann, réalisateur de Roméo+Juliette, de Moulin Rouge, ou encore Autralia. Et j'ai craqué.
Il y a quelques jours, je me suis rendue au cinéma pour découvrir qui était ce Gatsby, retrouver l'effervescence des années folles, de New York dans les années 1920.
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Je ne suis pas vraiment les carrières de tel ou tel réalisateur, les trois quarts du temps, je cherche un film en médiathèque, sans jamais le trouver, car je ne m'en sors pas avec les classements par noms de réalisateurs. Mais pour Baz Luhrmann, ça fait mouche à chaque fois. Son univers coloré, son effervescence, ses moments qui défilent à 100 à l'heure, dans une atmosphère survoltée...tout cela m'avait charmé lors de mon premier visionnage de Moulin Rouge. Puis il y a eu Roméo + Juliette, et Australia...
J'ai fini par craquer, donc, et je suis allée voir son dernier film, sans avoir lu de critiques, sans avoir cherché à connaître un peu de l'histoire avant.
« Quand j’étais plus jeune et plus vulnérable, mon père, un jour, m’a donné un conseil que je n’ai cessé de retourner dans ma tête... » tel est le début de ce film, reprenant la toute première phrase que Fitzgerald écrit dans son roman. Nick Carraway (Tobey Maguire) est dans un centre de soin. Sur son dossier, nous retrouvons des références à l'alcoolisme, l'anxiété, les crises de colère...
Entre discussion avec le médecin et présentation en voix off, Nick raconte un été, celui qui a tout changé, celui où il a fait la connaissance de son richissime voisin : Jay Gatsby (Leonardo Di Caprio).
Pendant 2h30, nous plongeons dans l'univers de New York des années folles, entre fêtes, succès financiers à Wall Street, le faste de la ville et de ses beaux quartiers aux alentours, Nick est le personnage un peu naïf de l'histoire. Il me faisait penser à Christian (Ewan McGregor) dans Moulin Rouge. Spectateur des événements, Nick est entraîné dans un monde inconnu, alors qu'il se lance dans l'univers de la finance. Comme il le dit, tout commence lorsqu'il vient rendre visite à sa cousine Daisy Buchanan (Carey Mulligan), épouse du richissime Tom Mulligan. Les discussions mènent à la question de son voisinage. Un nom est alors révélé : Gatsby.
Mais qui est cet homme, celui qui organise les plus gros soirées new-yorkaises, jamais vues ailleurs ? Les rumeurs les plus folles courent sur ce personnage mystérieux. D'où vient-il ? Quelle est son histoire ? Dans la première partie de ce film, cet homme est un véritable mystère. A son arrivée, c'est comme si tout se dévoilait en un éclair, à croire qu'il était impossible de ne rien savoir sur lui...étrange !
Pour tout vous dire j'ai vu le film deux fois, avec des personnes différentes. Ce qui ressort, selon moi, de ce film, c'est une signature Luhrmann que je retrouve avec plaisir, pour une histoire passionnante. Etant une des rares personnes à ne pas connaître le fin mot de l'histoire, j'ai été emportée jusqu'au bout dans l'histoire. Il me tarde même de lire ce roman que je reporte sans arrêt à plus tard, pour m'assurer de la fidélité de cette adaptation au roman. Peut-être que les lecteurs s'étant déplacés au ciné, peuvent d'ores-et-déjà me donner un petit avis.
Di Caprio est excellent, décidément ! Si'l n'y avait pas ce "Old Sport" (traduit "vieux frère dans les sous-titres), à tout bout de champ, je dirai même que c'était nickel pour moi.
Un film qui finira certainement, à l'avenir, dans ma DVDthèque, rejoignant ainsi Moulin Rouge et Australia...