... Loin d'arriver à une boulimie du cinéma, j'avoue qu'il était grand temps pour moi de revenir dnas les salles obscures, pour deux raisons. La première parce que cela faisait quasiment un mois que je n'avais pu y aller, entre les fêtes et le boulot, c'était ric-rac. La deuxième car, comem je l'ai dit il y a une semaine ici, il fallait que je compense une séance merdique avec plein d'autres ! (ça c'est dit !)
Mon dernier choix s'est porté sur ce fim français, avec à l'affiche Karin Viard, dans le rôle d'une journaliste radio, star d'une émission où chacun raconte sa vie, pour recevoir ses sages conseils. Si elle est marrante, ouverte et bonen conseillère à la radio, c'est autre chose dans la vie. Fermée, froide, et avec un je-ne-sais-quoi qui la déprime...nous sentons très vite (quand on n'a pas encore lu de critique poussée sur le film) qu'elle a un truc qui cloche.
Mélina vit avec son chien, dans un grand apaprt' du 16e arrondissement à Paris (le plus pauvre comme chacun le sait !), et semble à la recherche de sa mère. Cette blessure est bien évidemment ce qui provoque ce malaise constant au contact de qui que ce soit. Mélina n'arrive plus à s'attacher à qui que ce soit, recule dès que quelqu'un veut mieux la connaître.
Dans cette quête d'identité, elle ira, du mieux qu'elle peut, à la rencontre d'une famille vivant dans une ville de banlieue parisienne, bien loin de son cadre de vie sécuritaire.
Qu'en penser ? Pas mal. Mais sans plus quand même. J'avais adoré Karin Viard (qui est de mon coin ;-) !) dans Ma part du gateau. Ici, elle campe une femme on ne peut plus coincée, et parfois ses mimiques sont poussées à l'extrême, comme si au lieu d'être au cinéma, je me retrouvais devant une mise en scène surjouée dans un théâtre (je n'aime pas les accentuation à l'extrême du théâtre !).
Comme dirait l'homme, un peut tiré par les cheveux, parfois...mais ce que je note, par contre, c'est toute cette réflexion autour du mal-être des enfants abandonnés par des parents qui ne peuvent s'en occuper. Je ne sais pas ce quecela peut faire de vivre dans un pensionnat, sans parents...mais je me demande parfois comment ces enfants vivent cette séparation, ce manque...car même s'ils n'ont pas connu leurs parents, ils savent qu'il manque quelque chose...
Mais, en ce qui concerne le film, j'avoue que l'enthousiasme n'est pas délirant. Il se laisse regarder, mais il invite aussi à retourner encore au cinéma...et cela tombe trèèès bien, car les films intéressants ne manquent pas en ce début d'année.
A noter que ce film est le dernier dans lequel apparait l'actrice Nadia Barentin, dans le rôle de la grand-mère. Son visage dit quelque chose ? Elle jouait également dans tous les Louis la Brocante (quelle culture Valou!) dans le rôle de la bonne soeur...L'actrice est partie en mars 2011...