et Rien à déclarer !
Vendredi soir, séance ciné au
programme. j'avais décidé qu'il était temps de regarder un film à une horaire qui me permettrait de rentrer autrement qu'à pied (oui ça m'arrive d'être fainéante), et rien de mieux dans ce cas
que le dernier Dany Boon, programmé une bonne dizaine de fois par jour dans mon multiplexe. Deux semaines après sa sortie dans le Nord, et la première semaine passée dans le reste de la France,
il ne fait pas encore compter regarder le film en ayant une place libre à côté de soi pour y poser manteau et sac.
Pourquoi suis-je allée le voir? Car tout le monde en parle, la promo a été dantesque, et malgré Poelvoorde que j'apprécie moyennement, je voulais voir la nouvelle histoire que Dany Boon allait nous raconter.
L'histoire se passe en 1993, alors que les postes frontaliers vivent leurs dernières heures grâce à l'ouverture de l'espace Schengen. Le Ch'ti le plus connu de tous nous emmène à la frontière franco-belge (ou belgo-française selon la nationalité des lecteurs!), à la rencontre du douanier français Mathias Ducatel (Dany Boon) et de son hmologue belge Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde). Ce dernier maudit les Français, les exècre et ne les nomme que par le nom d'un fromage qui pue(les camemberts). Sa haine viscérale et intergénérationnelle l'entraîne dans des situations délicates, entre le bouchon transfrontalier, et l'intervention contre le trafic de drogue dans le cadre d'une brigade internationale.
A côté de cela, le brave Mathias n'a rien fait de mieux que de tomber amoureux de la soeur du douanier belge, et doit le lui annoncer, s'il veut l'épouser. D'où la naissance d'un travail en commun, parsemé d'embûches et de blagues racistes, entre ces deux hommes.
Bilan des courses? Un film détente, des bons fous rires sur la plupart des scènes, même les moments vus 50 fois lors des bandes annonces font encore rire...
Mais...car hélas, il y a un "mais", les lourdeurs s'installent et font de temps à autre grincer des dents. Ruben est marrant dans sa "connerie" mais il ne faut pas abuser non plus, la drogue dure coulant à flot, ouais, mais encore...
Poelvoorde est fidèle à lui-même me concernant, lassant, exécrable, et j'aimerai baisser le volume sonore de sa voix.
Dany Boon, quant à lui, est toujours aussi attachant, il donne envie que ça se finisse bien pour son personnage aux yeux de cocker...Il signe ici une comédie permettant à ses spectateurs de renouer un peu avec le rire, dans une période ne prêtant pas toujours à sourire...mais certaines situations poussées à l'extrême m'ont fait penser avec nostalgie à son précédent Bienvenue chez les ch'tis, plus léger et avec plus de saveur...
Si j'ai vu deux fois son premier long-métrage au cinéma, j'attendrais que celui-ci me soit proposé au programme TV pour le revoir...