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Il est l'auteur de polars le plus vendu de France, il est normand... il s'agit bien sûr de Michel Bussi ! Alors que je vous parlais, il y a quelques semaines, du roman qui a commencé à véritablement le révéler sur la semaine littéraire nationale (souvenez-vous, c'était ici !), je vous présente aujourd'hui son dernier roman, paru début mai.
Cette fois-ci, nous sommes au Havre. ville maritime, portuaire, et populaire. L'intrigue se passe une nouvelle fois auprès d'un enfant, Malone. Ce dernier révèle des choses étonnantes, voire étranges, au psychologue scolaire Vasile : sa mère n'est pas celle que l'on croit !
Attaché à son doudou représentant un animal étrange, qu'il surnomme Gouti, l'enfant campe sur ses positions et parle à cette peluche qui semble être la seule à le croire, à ses yeux.
Face à cette histoire surprenante, la commandante Marianne Augresse semble indécise, et plutôt intéressée par la recherche des coupables d'un braquage sanglant, en début d'année à Deauville. Comment cette histoire d'enfant peut-elle paraître plus importante face à ces braqueurs en cavale, et probablement en planque dans un des quartiers sensibles du Havre.
Que faire alors ? Ignorer l'inquiétude du psychologue, ou se lancer dans une enquête urgente, avant que la mémoire du petit Malone ne s'efface, et brise les quelques détails permettant de retrouver sa "vraie" mère, si cette vraie mère existe réellement.
En s'intéressant à cette histoire, Marianne doit vite saisir qu'elle se retrouve dans une véritable course contre la montre...
Le hasard fait drôlement les choses. Alors que je commençais la lecture de ce roman, j'ai appris que j'avais une proposition de poste en Haute-Normandie, chez moi, ou presque... au Havre ! C'est ainsi que j'ai débuté ce livre au fin fond ma Suisse normande, pour le terminer la veille de mon arrivée au Havre.
Ainsi, Michel Bussi m'a permis de me fondre progressivement dans ce décor havrais, les rues de cette ville à l'estuaire de la Seine, là où se trouve le plus grand port de France, là où la population est contrastée, allant jusqu'à des quartiers extrêmement populaires.
L'histoire s'installe doucement, peut-être même un peu trop, dans ce dernier roman de Michel Bussi. Ici, deux enquêtes distinctes se font une place dans l'emploi du temps de la commandante Marianne. A ceci s'ajoute ses problèmes personnels, et son inquiétude face à l'approche de la quarantaine, et toujours pas d'enfant dans ce grand appartement...
Vous me demandez le rapport entre ces éléments, j'avoue que j'aurai du mal à faire le lien avec le dernier cité, tant il m'a paru décousu, par rapport au reste du récit.
Pour le coup, j'ai trouvé ce roman plus bancal que les précédents, et je l'ai terminé en étant déçue... Finalement, quand on connais la recette Michel Bussi, on s'attend à la fin, d'une façon ou d'une autre. Le rocambolesque et les coups de théâtre s’enchaînent sur les cent dernières pages, et rien ne doit être révélé avant l'ultime fin.
Quand on connait bien cette trame, finalement, on n'est plus qu'à demi-surpris.
Je reste assez perplexe aussi sur les mots utilisés par les enfants dans ses romans, des expressions qui ne collent pas avec l'âge de l'enfant aussi...
Bref, ce livre est une belle occasion de présenter Le Havre à l'ensemble de ses lecteurs, il y a du suspense, et des rebondissements... Mais je ne me satisfais plus de cela seulement, il m'a manqué quelque chose de plus fouillé, plus élaboré.
Quelqu'un d'entre vous a lu ce dernier roman ?
Pour info, Michel Bussi sera en dédicace à la Galerne, librairie indépendante du Havre, justement, mercredi 3 juin, à 18h.
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