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On continue dans la catégorie des romans qui ont eu le vent en poupe. Après mon expérience assez particulière vécue avec 50 nuances de Grey. Cette fois-ci, je vous parle (plus d'un mois après), du très connu Les Gens heureux lisentet boivent du café, roman qui n'était pas passé inaperçu dans les librairies, et les blogs.
Toujours intriguée, jamais je ne me décidais à passer le pas. Ces phénomènes de librairie me laissent toujours un peu sceptique. Finalement, la découverte de ce roman chez un bouquiniste caennais m'a décidé. Aussitôt acheté, aussitôt lu !
Comme tout le monde doit connaitre son histoire, je vais être brève. Un tragique accident de voiture brise la vie de Diane, qui perd brutalement sa fille et son mari. Les mois passent, et le deuil est toujours impossible à faire.
Brisée, et incapable de vivre plus longtemps dans cette habitation qui a vu naître leur bonheur, et face à de la famille qui ne comprend son obstination à se noyer dnas son chagrin, sans désir d'en revenir. C'est ainsi qu'elle décide de prendre un aller simple pour l'Irlande, dans un village esseulé en pleine campagne. Son objectif, voir personne, s'offrir le temps nécessaire pour se reconstruire, et se perdre dans un univers où personne ne connait son histoire.
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Ecrit simplement, ce roman n'est pas un grand moment de littérature, comme certains pouvaient le deviner. Pourtant, l'histoire était bien partie, si l'on peut dire. En quelques lignes, le monde de Diane s'écroule. On la suit dans son impossible parcours de deuil. j'ai eu les larmes aux yeux, je le reconnais, et une boule dans la gorge.
Tout partait pas trop mal, jusqu'à ce que l'auteur fasse partir son personnage en Irlande. L'Irlande, c'est une terre qu'il ne faut pas toucher, si l'on n'en parle pas très bien, ou maladroitement. Je suis comme ça.
Ici, j'ai l'impression que l'auteur a fait une recherche Google, en deux temps trois mouvements, pour saisir une ambiance dignes des plus beaux clichés écrits pour la manne de touristes rêvant de voyage en pays celte. La maison à louer face à la mer, magnifique cottage-vitrine, les propriétaires ultra-accueillants comme si la Française dépressive allait changer la vie de leur morne village. Le fils bourru et mystérieux.
Et le récit d'une reconstruction se transforme en roman de midinette, en romance suintant les pétales de roses et les petits cœurs qui s'envolent partout, Cupidon préparant sa flèche pour que Diane retrouve le bonheur en un seul tir. Ceci sans compter les multiples rebondissements du dernier quart de roman, qui sont faits, semble-t-il, pour surprendre le lecteur.
Mais le surprendre de quoi ? Au final, on n'y croit plus vraiment. Après la découverte du premier tiers de l'histoire, j'avoue que je déchantais au fur et à mesure que les pages se tournaient, au point que je ne savais plus trop quoi en dire, ou d'oublier ce que j'avais ressenti au début du roman.
Un nouveau best-seller, donc, qui me laisse quasiment indifférente. Un livre qui plaira aux lecteurs occasionnels, Ceux qui enchaînent les romans n'y trouveront certainement rien d'exceptionnel. Mais bon, il a au moins le mérite de faire lire les gens.
Et vous, que pensez-vous de ce roman ?