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Peut-être ne le savez-vous pas encore, cet été, mes vacances seront écossaises. Plus de dix jours à la découverte de ces terres, ses côtes, Edimbourg, et tout ce qui fait le charme de l'Ecosse. Pour préparer ce voyage, outre la lecture (plus ou moins assidue) des guides touristiques, je me suis dit qu'il serait intéressant aussi de lire quelques romans d'auteurs venant de cet univers, et notamment les contemporains.
C'est ainsi que ma découverte a débuté par le premier tome des Chroniques d'Edimbourg, d'Alexander McCall Smith. Cette lecture m'avait été conseillée, l'été dernier, par une bibliothécaire qui a mis en avant la richesse des portraits présentés par l'auteur.
44, Scotland Street est ainsi l'introduction de cette saga, présentant ses personnages-phares dans de courts chapitres. Bruce, le play-boy qui s'admire dans un miroir, Bertie l'enfant prodige qui se lasse des cours d'italien, la retraitée voisine de palier...
Nous découvrons tous ces personnages aux côtés de Pat, une jeune femme qui commence à vivre sa deuxième année sabbatique, en faisant le choix de s'installer dans la capitale de l'Ecosse, en colocation avec Bruce.
Des destins particuliers se croisent, se fréquentent ou s'évitent, au fil des pages. Une histoire qui parle du quotidien, avec ses travers et ses petites anecdotes.
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Il y a une chose que j'adore, dans l'histoire de ce roman-feuilleton : son origine. Les nombreux chapitres ont été publiés, dans un premier temps, dans les pages d'un quotidien écossais, permettant aux lecteurs de suivre ce rendez-vous chaque jour, chaque fin d'épisode donnant l'envie de lire la suite. Une savante construction qui rappelle ces romans écrits deux siècles plus tôt, dans les quotidiens français, par les plus grands écrivains du pays.
Une lecture, pourtant, qui est en demie-teinte, pour moi. Le thème est intéressant, mais les personnages n'ont pas vraiment su me séduire. Pat n'est pas très vive, Bruce est insupportable par son arrogance, la mère de Bertie est à balancer par la fenêtre...
Je n'ai pas vraiment su m'intéresser à leur histoire. Ce premier tome est-il une introduction un peu longuette de l'ensemble de la saga. Dois-je m'arrêter là ou poursuivre ma découverte en lisant le tome 2, pour me forger un avis plus complet ?
Je suis un peu déçue de ne pas avoir su savourer ce premier rendez-vous, même si je remarque aussi que, parmi les titres recommandés par les copines blogueuses, celui-ci n'en faisait pas partir. Oubli ?
Je ne veux cependant pas me laisser abattre, et compte bien poursuivre ma découverte des auteurs écossais, avec un programme à venir encore bien riche : Conan Doyle, Susan Fletcher, et Peter May sont dans les starting-blocks !
Et vous, connaissez-vous cette saga de'Alexander McCall Smith ? Qu'en pensez-vous ?