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Il y a des fois où l'envie de relire un livre nous prend. Quand plus de 200 titres attendent vaillamment dans leurs étagères d'être lus pour la première fois, cette idée peut sembler saugrenue, voire indécente.
Mais quand il s'agit d'Harry Potter, il est presque illogique de ne les lire qu'une seule fois. C'est ainsi que le mois anglais, qui anime actuellement les blogs, mais aussi l'énergie de George font que, de fil en aiguille, en une toute petite soirée d'échanges sur le Toile, l'idée d'un challenge "Relisons Harry Potter" voit le jour, chez notre organisatrice de challenges préférée. La mission est alors de lire un tome par mois, et de terminer cette série, ainsi, en décembre.
C'est ainsi que Harry Potter à l'école des sorciers est de nouveau revenu entre mes mains, pour mon plus grand plaisir. Je vais vous abréger le passage "résumé du roman", comme tout le monde doit le connaître depuis des lustres.
J'aimerai vous parler de ma première rencontre avec Harry.
Harry est arrivé dans ma vie alors que le 3e tome de son histoire était déjà en format poche. J'étais au CDI de mon collège, et je cherchais un livre sympa à découvrir. C'est alors que la documentaliste (avec qui je en m'entendais pas très bien, mais qui m'a ouvert une sacrée porte ce jour-là !) me parla d'Harry Potter, et me présenta le coffret des trois premiers tomes réunis, le même que celui que je m'achèterai avec des étrennes, un an plus tard.
"C'est un livre qui plait beaucoup aux jeunes, et dont on entend beaucoup parler", me dira-t-elle alors.
C'est ainsi qu'Harry est entré dans ma vie, pour le meilleur et pour le pire (le pire, j'en parlerai à la lecture des tomes 5, 6 et 7 ! Rowling, faut qu'un cause !). Je me rappelle avoir lu les trois premiers tomes avec passion, que j'ai couru chez le libraire avec d'autres étrennes, pour acheter le tome 4 en grand format, d'avoir attendu, vaille que vaille, que le 5 et le 6 sortent en poche, car je ne pouvais pas me les prendre en grand format, et que le 7 est arrivé au moment où mes comptes d'étudiante étaient en mauvaise forme !
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Relire le tome 1 me rappelle tous les moments forts vécus avec cette saga magique, si simple et si efficace. C'est incroyable de se dire que, finalement Rowling pensait en effet à tout, dès le premier tome de son roman. L'impression de tâtonnement, d'incertitude est totalement absente. Quand on connait toute l'histoire, du tome 1 au tome 7, on voit que ce monde magique est plus ou moins construit de toute pièce, dès le premier volume, imaginé dans un train, pour raconter cette histoire à des enfants, à l'origine.
Au fil des pages, je revoyais le monde que je m'étais créé, pas tout à fait les images du film, plutôt celles que je créais avant la sortie du premier opus adapté au cinéma. Le pauvre gamin qui se retrouve chez un oncle et une tante infâmes, et un cousin aussi bête que méchant, l'arrivée pour la première fois au cœur du chemin de traverse, le Poudlard express... Tout apparaissait sous mes yeux comme lors de ma première lecture, et c'était passionnant.
Je ne pouvais m'empêcher aussi de revoir des scènes d'autres romans sur des mêmes lieux, ou lors d'événements similaires... Déjà, point de détail qui n'est pas des moindres, je visualise Rogue, le terrible professeur de potions, d'une autre façon.
Cette lecture a également été marquée par une manie de dénicher l'indice qui annonce les prémices de la suite des aventures du jeune Harry.
Enfin, le regard de l'enfant n'est plus là, mais demeure, d'une certaine manière, par cette faculté que l'auteur a de nous faire vivre l'année scolaire, à Poudlard, comme le vit les trois héros : Harry, Ron et Hermione.
Un formidable retour en arrière comme on les aime, grâce à l'insistance de George, qui m'a poussé à vite récupérer mes livres chez mes parents. Il me tarde désormais de lire la suite !