...avec la découverte de l'auteur Donna Leon, de son commissaire Brunetti, avec Mort à la Fenice.
Pourquoi ai-je choisi cet ouvrage?
Comme vous l'avez tous remarqué, il y a quelques mois est apparu une toute nouvelle édition de poche...vraiment de poche : les Point2. Etant de nature curieuse, je voulais tester au moins une fois cet ouvrage original mais outrageusement cher (et oui l'originalité a un prix). Parmi les différents choix s'offrant à moi, mon oeil a été automatiquement attiré par cette sublime couverture, et l'envie de lire cet ouvrage s'est d'autant plus ressenti à la découverte du cadre de l'intrigue, la belle Venise.
J'ai fini la lecture de ce roman la semaine dernière. J'avoue que j'ai mis mon temps avant de vous en dresser le compte-rendu, mais voilà, le cadre estival fait que l'on trouve toujours mille autres choses à faire...notamment la visite ET la découverte d'un NOUVEL APPARTEMENT...déménagement à prévoir d'ici quelques semaines (en sachant que le propriétaire fait déjà visite notre futur ancien appart cet après-midi...
Bref je m'égare. Comme je disais, le déroulement du récit se trouve à Venise. Comme il s'agit du premier roman de Donna Leon, il faut un petit temps d'adaptation pour se refaire à la monnaie, qui n'est pas européenne mais italienne...on croirait pas mais ça semble terriblement lointain. C'est l'occasion de partir en enquête pour la première fois avec le commissaire Brunetti, assez original dans son genre, qui mêle ses opinions personnelles sur les personnages autour de lui, en plus de faire son enquête. En gros, ses réflexions en aparté, il nous semble les vivre comme si nous même nous pouvions les faire.
Cette enquête se déroule suite à la découverte du maestro de la Fenice, raide mort, empoisonné à l'arsenic durant une entracte de La Traviata...Artiste de renommée internationale, sa mort provoque un scandale dans la ville italienne que crie vengeance et demande une arrestation rapide du responsable de ce blasphème envers l'univers musical.
Il s'avère au fil des jours que loin de faire l'unanimité, le passé et le présent de cet homme pouvait pousser au crime plus d'une personne...mais qui? Sa femme plus jeune de trente ans? Des artistes contre qui il menaçait de menacer leurs moeurs hors éthique?...
Qu'est ce qui m'a fait lire aussi vite cet ouvrage, sa petite taille, et donc des pages plus vite tournées? La fluidité du récit? Peut-être un peu des deux. Cependant, ce n'est pas non plus une révélation qui me fait courir vers d'autres ouvrages de l'auteur. Le commissaire est certes sympathique, mais disons que je me suis laissée emporter par le récit sans pour autant être très enthousiaste. Il me semble que mon enthousiasme était plus grand pour le support même de lecture...
Pas de doute, j'aime bien cette édition quelque peu onéreuse, mais tellement pratique quand il s'agit de mettre tout un tas de choses dans son sac à main...c'est très agréable d'avoir un livre aussi léger et qui fait 500 pages...et oui !
Pour me rassurer sur les tarifs, je me dis que Point2 a l'exclusivité de ce format jusqu'à 2013... après la concurrence aura libre droit sur cette idée très pratique pour les lecteurs compulsifs et voyageurs...
Mais je ne pense pas attendre longtemps avant d'en reprendre un deuxième titre... peut-être Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer ?
Cette lecture rentre dans le cadre du challenge d'Anne "Des notes et des mots" , celui de Nane "Giro in Italia" ainsi que dans mon tour du monde de la littérature avec les Etats-Unis.