Vous pouvez le dire, mon blog est entré sur un sentier de la perdition, sans GPS, et il était bien difficile de retrouver sa trace ces dernières semaines.
Heureusement, l'un des événements de l'année pour tout lecteur est arrivé durant ce week-end : le Salon du Livre de Paris, mon deuxième !
L'année dernière, j'avais préparé ce rendez-vous en notant les dédicaces à récolter, les auteurs à voir "pour de vrai", une conférence (peut-être)...Cette année, mon blog en est la malheureuse preuve), je n'ai pas eu l'occasion d'en faire autant...et je peux vous dire que ça ne m'a pas gâché mon salon.
Cette fois-ci je suis partie pour deux jours. Deux jours tentateurs devant des centaines de romans, de livres à toucher, effleurer du regard...
(éditions Zulma, superbes !)
Cette année, je suis partie avec deux projets en tête : retrouver George et d'autres blogueuses sur place, mais aussi aller à la rencontre de François Morel, le vendredi soir au théâtre de la Porte Saint-Martin, et le samedi au Salon du Livre, pour un reportage autour de "l'enfant du pays", originaire de l'Orne et de Saint-Georges-des-Groseillers. Autant vous dire que ce deuxième projet m'a pas mal occupé l'esprit...
D'un éditeur à un autre, je me sentais transportée dans un évènement tellement gros, tellement vaste, que je ne savais vraiment pas où donner de la tête. Peut-être est-ce là le petit bémol de ce manque de préparation au préalable...Mais ceci était sans compter sur George, qui a su me traîner chez les éditeurs qui devaient me faire craquer...Mon premier achat s'est orientée vers un classique de la littérature américaine, chez Robert Laffont : " La couleur pourpre", d'Alice Walker.
Puis vint le moment del'approche vers Buchet-Chastel,que je zyeute depuis un moment déjà...Deuxième craquage avec "Madame Hemingway" de Paula McLain...
A peine le passage en caisse réalisé, départ précipité, sous l'impulsion, au propre comme au figuré, de George qui venait d'apprendre qu' Anne Perry était présente chez 10-18, attendant presque notre arrivée...Elle sera ma première dédicace du salon...
Déambulation, pieds qui fatiguent déjà un peu...vite, vite, la journée est loin d'être finie, il est temps que je reparte pour retrouver le comédien avant la représentation du "Bourgeois gentilhomme", véritable succès du moment dans la capitale. Ce départ s'est fait après la rencontre avec Jean-Philippe Blondel, merveilleusement ouvert avec ses lectrices...
Après l'entretien, direction la banlieue pour y retrouver George et sa famille...Je souhaite à tout un chacun d'être accueilli comme je l'ai été ce soir-là, le roman offert à mon hôtesse me semble bien dérisoire pour exprimer le bonheur de partager ces quelques heures avec eux...Merci encore !
Le soleil se lève sur un samedi qui s'annonce encore bien riche. Mon regret sera de ne pas avoir pu assister à la rencontre entre blogueurs et blogueuses, et de ne pas avoir pu recroiser George durant la journée, les heures se sont écoulées beaucoup trop vite !
Outre une affreuse crampe au mollet, je retiendrai de cette journée un formidable accueil au stand Denoël, une observation très intéressante du public face à un auteur ou une personnalité...il faut passer une heure derrière une de ces personnes, en attendant la fin de la dédicace, pour se rendre compte de l'ampleur des sollicitations, de combien cela doit être épuisant d'être pris en photo, l'appareil quasiment juché sur le nez...Bizarrement, je laissais plus de marge entre l'auteur et moi pour prendre un ou deux clichés par la suite...
Des visages connus ont défilé devant moi :
Kenzaburo Oé
Je pensais que c'était le Père Castor, mais non...le connaissez-vous ?
Philippe Delerm
François Morel... bien sûr !
LA surprise du samedi...Jean-François Parot...il fallait donc que j'achère le tome 2 des enquêtes de Nicolas le Floch pour me le faire dédicacer...c'était obligé !
Outre ces auteurs, chroniqueurs, j'ai croisé quelques personnalités telles que Jacques Attali, j'ai aperçu Erik Orsenna également, sur le stand de France Culture...j'ai eu des frissons de "terreur" en voyant les ravages du botox chez les frères Bogdanov ou sur le visage d'Anne Sinclair...qui profite bien des affaires de son mari pour sortir de derrière les fagots (je suis sidérée de voir tant de personnes se tasser pour la prendre en photo...elle !)
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve dommage la manière de s'accaparer de cet événement pour alimenter une campagne présidentielle... A croire dimanche que le salon ne se réduisait dimanche qu'à la venue du candidat socialiste...
Bref, je suis rentrée samedi soir, vidée par les efforts pour me faufiler dans la foule, par le poids d'un sac parti de mon appart' quasiment à vide...mais surtout extrêmement satisfaite de ce salon, de ces deux jours qui m'ont permis de revoir George...
Comme je disais tout à l'heure, c'est un peu triste d'attendre si longtemps un rendez-vous pareil et de le voir si vite partir, se clôturer...en attendant l'année prochaine...
Oups, j'allais oublier ma liste d'achats...je vous laisse uges par cette dernière photo...