Il y a quelques semaines, Babelio
lançait une opération Masse Critique autour de la bande dessinée. Tentant ma chose pour la première fois dans cette thématique, j’ai reçu celle-ci, premier volume d’une série autour d’un
lieutenant de la marine française, à la fin du XVIIIe siècle : Josse Beauregard.
Jetant à peine un regard au résumé de cette histoire, le dessin de présentation me démontrait déjà que je partais m’aventurer dans un récit historique.
(Autant vous l’avouer, la critique d’une bande dessinée n’est pas du tout ma spécialité, et je ne sais pas trop comment la mener.)
Les premières images mettent en scène la prochaine exécution d’un homme, à bord d’un navire. Le condamné, Josse Beauregard, regarde celui qui va mettre fin à sa vie, et se remémore ses trois dernières années comme membre de la Marine de Napoléon, sillonnant les mers.
Dès la deuxième page, le retour en arrière opère, et nous retrouvons le jeune homme sur un autre navire, au large de Pondichéry, certainement, et devenant le prisonnier de la flotte anglaise, ennemi de l’Empire. Ce volume présente ses frasques de soldat gradé, prisonnier sur les terres anglaises.
Fier, coureur de jupons, bagarreur et défenseur de ses droits, l’homme voit sa captivité changer progressivement, devenant de plus en plus dure au fil des affronts qu’il « commet » contre les Anglais, en ne leur laissant pas l’occasion de lui marcher sur les pieds.
Josse Beauregard
découvre au fil des pages des talents dans l’évasion, tout en demeurant le bourreau des cœurs de ces dames.
Si certaines situations, notamment en ce qui concerne ce « magnétisme » à l’encontre de la gente féminine, semblent un peu trop se tourner vers le cliché, c’est une première découverte qui invite à découvrir la suite, à apprendre un peu plus de cet homme que l’on sait condamné, au vue de la première page. A moins que…
Je ne pourrais vous en dire plus, car le premier tome s’arrête sans plus de détail, pas le choix, il faut voir avec les suivants pour en savoir un peu plus sur ce personnage.
En ce qui concerne son histoire, était-il nécessaire de plus développer son arrivée dans l’univers de la Marine ? Je ne saurai le dire, peut-être pas. Je ne suis, ni dans un roman, ni dans un premier volume d’une interminable série de mangas. Ici, Mosdi et Majo semblent démontrer une volonté de ne pas s’éterniser…mais bon, après, c’est un format qui pousse à ne pas trop s’éterniser.
En ce qui concerne les graphismes, je trouve que les expressions des personnages sont relativement bien représentées, le trait est sympathique, les décors sont convaincants. Pour dire, les scènes dans la neige m’ont glacé, ça doit être bon signe, un peu non ?
En bref, une première rencontre intéressante, et je ne regrette pas d’avoir tenté ma chance à cette opération. Je remercie encore Babelio, pour l’envoi, et bien sûr Glénat. A quand la suite ?