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Avec ce quatrième volume, nous sommes au pivot de la saga de J.R. Rowling. Ce livre représente quelque chose de fort pour moi, dans l’histoire de ma découverte de ce jeune magicien.
Quand ce 4e tome allait sortir, j’étais encore au collège, il me semble. J’avais lu les trois premiers en les empruntant au CDI. J’attendais avec impatience la suite. Au point d’économiser pour pouvoir m’acheter la suite. Dès que j’ai pu me rendre dans une librairie, j’ai fait l’acquisition de cet énooorme pavé dans la maison de la presse de la ville d’Eu. Je me rappelle même d’avoir eu avec le livre un marque-page sorti pour faire la promo de ce volume. C’était déjà la période où les gens dormaient devant leurs libraires pour s’arracher le dernier sorti de la saga.
Et celui-ci n’était pas des moindres. Harry rentre donc dans sa quatrième année à l’école de sorcellerie Poudlard. Comme chaque année, un nouveau professeur de défenses contre les forces du mal, une rivalité immodérée avec Malefoy le Serpentard, une haine incommensurable à l’encontre du professeur de Potions Severus Rogue… mais aussi la coupe des Trois sorciers, un événement historique qui se joue à Poudlard.
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C’est le volume où l’on découvre l’effervescence mondiale pour le Quidditch, à l’occasion de la Coupe du monde, mais aussi celui qui rappelle que des disciples de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom courent toujours les rues.
C’est aussi celui où les choses sérieuses débutent. Le lecteur du volume 4 n’est plus un enfant. Comme Harry, c’est un adolescent qui parcourt ces aventures plus lourdes de conséquences. Un adolescent qui commence à ressentir les troubles liés à son âge : les engueulades entre amis, le cœur qui bat bizarrement en croisant le regard d’une camarade d’école… Les émois de ces adolescents renvoient les premiers lecteurs de ces romans à ce qu’eux-mêmes vivent au quotidien au bahut, et c’est un des premiers points majeurs de ce qui fait la richesse de l’œuvre de J.K. Rowling. En faisant grandir ses personnages, elle suit également l’évolution de ses lecteurs qui la suivent depuis le début.
Ce qui fait également la richesse de ce tome, c’est que rien ne tourne en rond. Progressivement, les choses sérieuses s’installent. Si l’on pouvait croire que Voldemort était en retrait dans l’intrigue du tome 3, cela ne veut pas dire que l’auteur allait en rester là. C’est comme une pause avant d’amorcer la montée menant un peu plus vers la noirceur, les troubles terribles qui se poursuivront jusqu’à l’apothéose finale.
J’ai redécouvert La Coupe de feu avec la même joie que le jour où j’ouvrais ce livre pour la première fois. Avec la même boulimie aussi. Il fallait que j’avance, toujours plus loin, toujours plus vite. Je rentrais le midi pour poursuivre ma lecture, arrivant même à faire un marathon de lecture sur les 100 dernières pages, et partir frustrer au boulot avec 7 pages encore à lire au retour, le soir.
Comme vous l’aurez deviné, cette lecture était formidable, et j’y ai retrouvé cette impatience d’ado, que j’avais vécu dès les premières pages de ce formidable roman. Il me tarde de poursuivre l’aventure aux côtés d’Harry, Ron et Hermione (ma préférée, indubitablement !).
Et vous, que pensez-vous de ce 4e tome de la saga Harry Potter ?