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Le troisième tome de la saga des Harry Potter n'est pas un livre comme un autre, pour moi : il est celui que je considère comme le meilleur parmi les 7 !
Le reprendre entre mes mains la semaine dernière était donc un moment spécial. Je ressentais cet instant comme celui de la vérité. Est-ce toujours le cas ? Une fois que j'aurai fini de les lire tous, gardera-t-il ce statut ?
C'est donc avec une certaine impatience que j'ai retrouvé notre jeune sorcier et toute sa bande. J'ai fait de nouveau connaissance avec la tante Marge, la copie féminine - et pour cause, c'est la sœur ! - de L'oncle Vernon. Aussi insupportable que vulgaire d'apparence.
Ce volume commence à véritablement plonger le lecteur dans une ambiance plus sombre, plus hostile. Un sorcier emprisonné dans un quartier de haute sécurité de la prison d'Azkaban, la prison des sorciers, s'est évadé, et le Ministère de la Magie le cherche en vain depuis des semaines.
Un vigilance accrue est imposée à l'école, et notamment autour de Harry, qui semble attirer tous les ennuis sur lui. En effet, ce prisonnier aurait été un grand disciple de Voldemort, et il en voudrait directement au jeune sorcier, responsable de la déchéance de son maître. Les heures sombres de l'histoire semblent venir progressivement.
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Pas de doute, je me suis régalée ! Tout dans ce troisième tome me plait. Les caprices de jeunes adolescents qui veulent profiter de sorties au village de magiciens Pré-Au-Lard, cette ambiance de méfiance et de crainte qui s'installe, petit à petit, autour du cercle d'Harry, qui ne peut décidément pas vivre comme un garçon "normal", Hermione au bord du surmenage car étudier l'arithmancie et les Moldus est absolument incontournable...
Difficile de lire ces pages sans penser à son adaptation au cinéma. Je ne vous cache pas que ce film a été une déception pour moi, pour certains point. Le plus gros : le personnage de Sirius Black. Mais qui est ce directeur de casting qui n'a pas pensé à sonder mon cerveau, pour voir comment je me représentais son héros ?
Et malheureusement aujourd'hui, quand je lis ce roman, je vois l'acteur du film, et non plus ce Sirius que j'avais dans un coin de ma tête il y a plus de dix ans. Si voir ses livres préférés en film peut-être une chose intéressante, pour Harry Potter, je note quand même que notre imagination est souvent mise à mal, car tout cet univers magique disparaît pour laisser sa place aux choix imposés par les réalisateurs (mais je peux vous assurer que mes choix et mes idées étaient très très bons !!!). Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban est aussi, à mes yeux, le tome de la série où J.K. Rowling a écrit un final extraordinaire, certainement un des meilleurs, par sa somme de rebondissements et de retournement de situation.
En gros, les quatre autres tomes n'ont qu'à bien se tenir, s'ils veulent passer au-dessus de celui-ci, car Le Prisonnier d'Azkaban est bel et bien le roman qui a fait que je mettais le peu d'argent que j'avais de côté, pour acheter mon premier grand format : Harry Potter et la coupe de feu !
Et vous, quels souvenirs avez-vous de la lecture de ce troisième tome ?