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Dans la catégorie "Trilogie de la brume", je demande le tome 2 !
Il y a quelques jours, ou plutôt quelques semaines, je vous parlais du Prince de la brume, de Carlos Ruiz Zafon. Ayant emprunté la trilogie complète en bibliothèque, j'ai poursuivi ma découverte en m'emparant de ce deuxième volet.
Cette fois-ci, nous prenons la route pour l'Inde, direction Calcutta, à la rencontre d'adolescents vivant dans un orphelinat. Ils vivent leurs derniers jours dans ces lieux, l'institution laissant la "liberté", à ses enfants quand ils atteignent leurs 16 ans. Certains s'en sortent d'autres moins. C'est ainsi que ça se passe en Inde.
Nous suivons ce groupe qui a fondé son groupe, telle une confrérie : la Chowdar Society, avec, parmi eux, Ben, qui est arrivé d'une façon singulière au sein de cet orphelinat. Il ne sait pas encore qu'il a une sœur jumelle du nom de Sheere qui vit en cachette, fuyant une menace planant sur leur famille depuis une éternité.
Qui est cette force démoniaque ? Pourquoi en veut-il à ses deux adolescents, qui se retrouvent réunis au milieu de cet enfer fait de flammes et de noirceur ?
Avec Carlos Ruiz Zafon, le fantastique frôle toujours la réalité, comme si tout cela pouvait devenir possible, finalement.
Un train en flammes se précipite sur le mur de l'orphelinat, le cri d'enfants morts des années plus tôt hante toujours cette gare de Jheeter's Gate. Pourquoi cet esprit malveillant cherche-t-il autant à nuire aux enfants, après avoir tué leurs parents ?
Autant de questions auquel le lecteur devra trouver progressivement des réponses, dans ce roman qui reste relativement prenant, sans pour autant décrocher le même enthousiasme vécu auparavant avec cet auteur.
Pourquoi ?
Toile de fond de ce roman, je trouve que l'Inde est quasiment inexistante dans ce récit. Si je pars dans des décors aussi lointains avec un roman, j'aime me sentir dépaysée, découvrir de nouvelles choses, m'envoler dnas les rues de Calcutta, par exemple. C'est une expérience que je n'ai pas su vivre avec ce roman, dans lequel j'ai l'impression que l'identité indienne est absente.
Mon second bémol, avec ce roman, c'est la similitude de l'intrigue avec le premier tome de la trilogie. Ça ne me donne quasiment plus envie de lire le troisième tome, qui se déroule en Normandie, pourtant.
Pour prouver cette hésitation, j'en avais oublié d'écrire ce billet, et ça fait un mois que j'ai terminé le roman, et un mois que je lis tout, sauf le troisième volume. Vais-je passer le pas ? Peut-être quand même, mais je n'aime pas lire trois fois la même chose. C'est comme les remakes de films, rien ne vaut l'original...
Pour son atmosphère sombre et glauque, je dis oui à ce roman. Pour le voyage en Inde, je demande conseils sur des romans plus marquants !