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Il y a des romans qui attirent l'attention, mais dont la lecture ne cesse d'être différée. Avec moi, c'est un moment qui arrive assez fréquemment avec les classiques, ce qui n'est pas logique, comme je suis très rarement déçue par les romans du 18e, du 19e siècle etc.
Et puis, un jour, une liseuse Kobo, pour ne pas la nommer, arrive chez moi, suite à une promo scandaleusement alléchante chez la F..c. Difficile pour moi de résister, rompant ainsi avec cet éternel dilemme qui me pèse depuis plus d'un an : liseuse ou pas liseuse ?
C'est ainsi qu'avec La Dame aux camélias, je découvrais à la fois la plus d'Alexandre Dumas fils, mais aussi l'aventure de la lecture numérique.
C'est une histoire qui ne m'est pas totalement inconnue, car j'avais vu il y a un an son adaptation avec le très jeune Colin Firth (qui a une vraie tête de communiant dans ce film !)
C'est une histoire d'amour, un amour impossible entre Armand Duval, jeune bourgeois vivant à Paris, et épris de la courtisane Marguerite Gautier. Vivant auprès de nombreux hommes pour pouvoir savourer une vie de luxe, cette dernière est atteinte de tuberculose, et ce mal est, nous le savons dès le début, néfaste pour l'avenir de cette jeune femme.
Quel avenir pour ces deux jeunes gens, que tout oppose ? Que peut attendre Armand de cette femme alors qu'il n'a pas les moyens d'assurer seul le train de vie qu'elle apprécie depuis des années : les plus belles étoffes, les bijoux les plus luxueux, une vie de mondanités et de théâtre...
Au fil du récit, nous sommes les spectateurs impuissants d'une histoire d'amour qui se dessine, petit à petit, mais dont l'issue fatale ne fait aucun doute. Dans cette vie mondaine où tout se sait, où tout se raconte et galvaude dans les foyers, Armand ne peut garder éternellement cette relation secrète, même en se retirant à la campagne.
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Turn-over de 1848, ce roman m'a permis de renouer avec ces plumes qui racontent les sentiments autrement, tel que nous ne le voyons plus dans la littérature contemporaine. Si les larmes, les épanchements dramatiques sont bien là, j'ai retrouvé avec plaisir cette écriture d'un autre temps, en m'interrogeant même sur ma facilité de lecture...est-ce que j'avais bien le texte original (je me pose toujours la question d'ailleurs ?), j'ose espérer que oui !
Une petit coup d’œil me permet également d'apprendre que ce récit est inspirée largement du vécu de l'auteur, qui relate ainsi son histoire avec la courtisane Marie Duplessis, morte d'une maladie de poitrine, à l'âge de 23 ans. Et comme je suis une inculte notoire, je me rends également compte que ce roman a été adapté à l'opéra sous le titre... La Traviata, par Giuseppe Verdi... je me ferai presque des claques !
En attendant, c'était une lecture sympathique qui me pousse à poursuivre cet objectif fixé pour 2014, à savoir lire toujours plus de romans classiques, au moins un dans le mois, et- les tirer directement de ma bibliothèque, qui commence à saturer !
Et vous, vous connaissez La Dame aux Camélias ? En avez-vous vu différentes adaptations ?