Depuis ma première publication, il y a déjà un petit moment, je me suis procurée deux autres titres de la sélection faite par les libraires de L'Armitière. Si le premier titre m'a enthousiasmée, je dois reconnaître que les deux suivants ont été plus difficiles à appréhender, surtout le dernier.
/image%2F0552326%2F201311%2Fob_3ffb97_la-fabrique-du-monde-jpg.jpeg)
Le premier de ces romans est "La Fabrique du monde", de Sophie Van der Linden. Ce dernier ne m'était pas totalement inconnu, après en avoir lu la chronique chez George, ou encore l'avoir croisé sur les pages de My little discoveries, pour une autre sélection.
Son récit nous emmène en Chine, aux côtés d'une jeune ouvrière travaillant dans une usine de textile. En un peu plus d'une centaine de pages, nous avons un aperçu de cet abrutissement que les ouvrières subissent dans leur travail. C'est pire que le métro-boulot-dodo. Ici, elles dorment sur place, mangent sur place, travaillent de longues heures sous les ordres de contremaîtres intraitables, pour réaliser des commandes de chemises, de maillots, en un temps record, et expédier en quelques jours des milliers de modèles en Occident.
La jeune chinoise que nous suivons, Mei, n'a que 17 ans et se voit contrainte de passer les fêtes de fin d'année, pour la 2e fois, loin de sa famille, seule à l'intérieur de cette usine qui l'emprisonne. Elle y fera la connaissance d'un nouveau contremaître, qui passe également les fêtes ici.
Ce roman, assez court, ne m'a que moyennement plu. Je pensais y retrouver des considérations un peu plus importantes sur les conditions de travail dans les usines chinoises, la poésie que l'on croise aussi dans les films chinois...mais finalement, j'ai oublié le détail qu'il ne s'agit pas s'un roman écrit par une Chinoise, mais par une Française, qui semble plutôt tenter de copier cette atmosphère qui fait planer dans les films...sans pour autant arriver à ses fins !
Certes quelques extraits sont intéressants, mais le rapport entre ces deux personnages restaient assez superficiel à mes yeux, sans grande saveur. Autant vous le dire, je ne cherchais pas de la romance en voyant que nous serions dans une fabrique de textile. Mais bon, je pense que je vais devoir chercher ailleurs, pour avoir ce que je pensais trouver ici.
/image%2F0552326%2F201311%2Fob_67c566c37451465e98f22539ca3d9f33_11-book-lacroix1-png.png)
Si le roman de Sophie Van der Linden ne m'a pas grandement enthousiasmé, celui de Jean-Yves Lacroix a été au-delà de ce que je pouvais imaginer, en terme d'ennui.
"Haute époque" évoque la rencontre entre un libraire un cellule de dégrisement, et un philosophe du nom de Guy Debors, lui-même grisé par l'alcool. De cette rencontre fortuite, suivie du suicide de l'auteur, nous partons à la recherche de documents et écrits provenant de cet auteur, aux côtés du libraire qui a décidé de tout connaître de ce personnage, pour mieux le comprendre.
Si cette quête passionnait le personnage central du roman, autant dire que moi je suis totalement passée à côté, ne trouvant pas d'intérêt à cette recherche de documents, de témoignages... Un roman court qui se lit sans le lire, au final, en ce qui me concerne. Les pages se tournaient sans que les enjeux de cette quête me passionnent. Il faut dire, à la base, que ce titre ne m'intéressait pas plus que cela, dans la sélection, mais qu'un trou de mémoire concernant les noms de ceux qui m'intriguaient le le plus m'a obligé à me tourner vers le premier qui me tombait sous les yeux... grossière erreur !
Enfin, des romans arrivés depuis peu chez moi me donnaient également envie d'abréger cette lecture ennuyeuse, pour repartir vers des titres m'attirant plus !
Pour poursuivre ma modeste avancée dans ce prix des lecteurs, je viens de prendre "Pietra Viva", de Léonor de Recondo... Au programme : Italie, art, culture de la Renaissance... de quoi certainement me remettre d'aplomb !
Et vous que lisez-vous en ce jour férié (où pour une fois je ne bosse pas !)